Critères d’élevage
Des critères stricts pour un bouvier bernois typé, équilibré et en bonne santé
Le « pure race sans pedigree » n’existe pas.
Il ne suffit pas de ressembler à un bouvier bernois pour en être un. Un bouvier bernois pure race a toujours un pedigree de la SCS/FCI qui garantit son ascendance et sa race pure. Le terme « pure race » n’est pas considéré d’un point de vue génétique, mais d’un point de vue de l’élevage. Seuls les descendants de parents sélectionnés et issus d’un élevage contrôlé sont reconnus « pure race ».
Le pedigree établi par la SCS garantit que l’éleveur n’élève que des chiens répondant aux critères les plus stricts d’un point de vue de la santé, du caractère et de l’apparence.
• Les élevages doivent remplir des critères en ce qui concerne les conditions de détention et de protection des animaux. Des directives précises réglementent l’élevage des chiots. Des conseillers en élevage et en nichées formés contrôlent les installations et les nichées. Ils consignent leurs remarques par écrit et se tiennent à disposition de l’éleveur au besoin.
• Les sujets d’élevage doivent être radiographiés des hanches et des coudes. Les radiographies sont évaluées par des spécialistes dans les cliniques vétérinaires de Berne et de Zurich (Facultés de médecine vétérinaire des universités).
• Afin d’être admis à l’élevage, un chien ne peut présenter de grades de dysplasies supérieurs à C pour les hanches et à 1 pour les coudes. La divergence est alors si minime qu’elle n’engendre aucun problème de santé.
• Un bouvier bernois doit être représentatif de sa race par son apparence, et montrer le caractère attendu. Dans ce but, seuls sont admis à l’élevage les sujets qui remplissent les critères. En vue de sa sélection pour l’élevage, un chien doit passer un test de caractère et un d’extérieur. Seuls les sujets qui réussissent les deux tests sont admis.
• Des tests génétiques de dépistage de la myélopathie dégénérative et du sarcome histiocytaire sont réalisés avant la première saillie.
• Une lice ne peut élever qu’une portée par année civile.
• Les premières semaines de vie sont déterminantes pour forger le caractère du chien. Comme le dit le dicton : « Qui jeune n’apprend, vieux ne saura ». Nos éleveurs sont conscients de l’importance de l’imprégnation et de la socialisation et agissent en conséquence.
• Les chiots ne peuvent être remis avant l’âge de neuf semaines. Auparavant, ils sont régulièrement vermifugés. Une micropuce d’identification leur est également posée. Le nouveau propriétaire reçoit, en plus du pedigree, le carnet de vaccination, ainsi que des instructions concernant l’alimentation, la vaccination et la vermifugation. L’éleveur explique au propriétaire comment s’occuper de son chien et il reste un interlocuteur fiable en cas de problème ou de question.
• Les mariages consanguins sont autorisés par le CBB jusqu’à un certain degré.
• Nos chiens d’élevage vivent au contact de leur famille. Ils sont régulièrement promenés et suivent des cours d’éducation. L’élevage est un hobby pour nos éleveurs. Ils l’accomplissent avec beaucoup d’amour, de passion, mais également une grande expertise et d’excellentes connaissances.
Seul un pedigree de la SCS/FCI garantit à l’acheteur que l’éleveur fait de l’élevage avec des chiens répondant aux critères les plus stricts en matière de santé, de caractère et d’apparence.
Attention aux fausses déclarations
Certains vendent encore des chiots en prétendant qu’ils pourraient avoir un pedigree, mais qu’il s’agit de chiots surnuméraires, ou pour lesquels l’acquisition du pedigree aurait nécessité un coût supplémentaire. De telles affirmations sont totalement fausses. Tout chiot bouvier bernois issu d’un élevage contrôlé et reconnu par la SCS, dont les parents sont sélectionnés, est inscrit dans le Livre des origines suisse et obtient automatiquement un pedigree, peu importe la taille de la nichée, ou que le chiot présente des défauts qui l’excluraient de l’élevage.
Tous les bouviers bernois sont élevés selon le standard n°45 de la FCI. Il n’existe pas de lignées de sport, pas plus que de lignées de grande, respectivement de petite taille ni de bouviers bernois à poil court. Tous ces qualificatifs ne sont utilisés que par des éleveurs pirates quand un bouvier bernois ne reflète pas le standard, respectivement qu’il n’est pas « pure race ».
Un pedigree reconnu n’est pas un trophée, mais un certificat attestant du sérieux de l’élevage. C’est ce pour quoi le Club suisse du bouvier bernois s’engage. Alors, n’achetez qu’un bouvier bernois issu d’un élevage reconnu par la SCS/FCI, si vous voulez un chien pure race qui a été élevé correctement, avec une bonne phase d’imprégnation.